William de Bulkeley (validé)

Nom : de Bulkeley

Prénom : William

Age : 30 ans

Sexe : Masculin

Situation : Veuf

Lieu : Petite place forte  proche de Fierfort à Malgloire et à mit chemin avec le littoral dans une zone boisée, idéal pour la chasse.

Profession : Prévôt du Sud (Duché de Malgoire et Brambasi). S'occupe des finances, de la justice, de l'administration et de l'ordre public

Possessions : Titre noble - chevalier / Donjon et petit lopin de terre

Attribution de départ (140 points à répartir) :

Perché sur une taille honorable d'un mètre quatre-vingt-dix, le gaillard, originaire des montagnes pèse quatre-vingt kilos d'une musculature solide et résistante. Son corps, bâti dans la glace, la pierre et les sommets venteux a développé un derme dur et ferme, parcouru ci et là de quelques cicatrices, témoins éternels de ses faits d’armes sanglants. Son visage est loin d’être dénué de charmes certains mais ses traits sont durs avec une ossature quelque peu saillante au niveau des pommettes et de la mâchoire. Sa démarche générale évoque la noblesse dont il était issu, même lorsqu'il croise le fer ses gestes restent d'une élégance rare. S'il se sublime déjà par sa silhouette générale, d'autres détails semblent parfaire ce tableau déjà digne d'un apollon peint par les plus grands artistes que compte Sandragon.

D'une musculature ainsi bien dessinée, il possède une barbe blonde, assortie à ses cheveux, encadre et affine avec joliesse à son visage. Ses yeux sont d'un azur pur où l'on peut, en s'y noyant, déceler de discrets éclats émeraude et ses sourcils très expressifs peuvent passer par toute une gamme d'émotions avec talent. Son sourire en coin, quand a lui, inspire la méfiant car l'on ne sait jamais s'il est sincère ou s'il cache quelconque mesquinerie ou autre fourberie. Enfin, son timbre de voix est changeant, tantôt agréable voir doux, tantôt plus grave et sinistre, tout dépend de la situation dans laquelle il se trouve et il aime jouer de ce petit artifice vocal, surtout dans l'exercice de ses hautes fonctions.

William évitera toujours de se retrouver au centre d'une conversation et des attentions d'autrui. Il préfère de loin l'ombre d'une colonne à la chaleur d'une chandelle, le froid cinglant d'une ruelle à l'animation d'un boulevard. Au sein de la Cours dont il fait partie et dans laquelle il sert, il reste toujours à proximité de ses seigneurs sans pour autant s’afficher à leur côté, restant à sa place dans la hiérarchie. Il n'est de doute que Ser Bulkeley est prêt à servir une cause en laquelle il croit sans limite. Il ne se laissera jamais écraser par qui que ce soit et ne laissera jamais l'occasion à quiconque de dire qu'il est faible. Seuls ses seigneurs, qu'il saura bienveillant, pourront l'ordonner. Homme d’arme aguerrit, il possède un caractère bien tranché qu’il exprime sans gêne vis-à-vis d’individu de son rang ou inférieur, restant toujours ferme et déterminer dans tout ce qu’il entreprend.

Force de la nature il n’en possède pas moins quelques vices qu’il vous faudra découvrir en le côtoyant, entre alcool et coureur de jupons... Homme d'arme mais aussi de lettre, il n'a pas été choisit par hasard pour occuper une telle fonction à la fois administrative, militaire que judiciaire. Érudit, c'est un homme loyal, fidèle et qui exécute les ordres de son suzerain sans le moindre état d'âme ce qui fait que sa réputation le précède et qu'il est craint là où le mène ses pas.

Calculateur, William n'agit que rarement de manière impulsive ce qui serait d'ailleurs une grave erreur et lourde faiblesse dans l'exercice de ses fonctions qu'on lui a attribué. Il est en somme un homme intelligent et débrouillard qui possèdent ses faiblesses derrières de nombreuses qualités du haut de sa trentaine de printemps.

William est l'aîné d'une fratrie de 4 enfants. Fils de Gilbert de Bulkeley, il est le digne descendante de sa famille, une Maison de chevaliers qui depuis des générations affirme sa loyauté auprès de la famille Royale. Depuis sa plus tendre enfance, William suit les trace de son père qui fut nommé prévôt en l'an 1282 durant la Guerre ouverte entre Sandragon et Sombrerive. Vieillissant l'homme souhaitait voir son aîné suivre ses traces, l'éduquant tout autant à l'art de la bretteur qu'au intrigues de cours. Érudit, William montra très tôt ses capacités à l'étiquette et l'administration et comme l'était son père, il se forgea un caractère dur.

Prêtant lui aussi serment de fidélité au Roi lors de son adoubement en tant que chevalier après avoir eut le privilège d'être l'écuyer d'un des membre de la famille Royale,  William fit ses premières armes à l'âge de vingt ans, durant la période de tensions où les Monts de Jaspe s’allient avec les Sombrerive en vue d’une guerre en l'an 1310. Retournant auprès de son père,
ce dernier apprit tout e qu'il devait savoir pour reprendre le flambeau de ce dernier dans la fonction de prévôt.

Une organisation quasi militaire où le jeune homme passait ses matinées à lire et recevoir les conseils de son précepteur dans les affaires financières et de justice, tandis que les après-midi il apprenait à faire régner l'Ordre Publique sur les deux territoires ducal du Sud de Sandragon. Toujours sur les routes, lui et son père étaient en quelques sorte des nomades, ne ralliant que quelques semaines dans l'année leur fief,
modeste, que leur avait offert le Roi.

William n'avait donc que de rare attaches avec les autres membres de sa famille,  formaté pour devenir le successeur de son père, qu'il enterra en l'an 1317 avant que le Roi le nomme à son tour Prévôt du Sud. Tout comme son père, il appliquait les lois de son suzerain avec fermeté et intransigeance,  pouvant se montrer cruel afin de se faire respecter et nourrir une réputation à la mesure de ses fonctions. A la fois juge et garant de l'ordre publique,  il se dota d'une milice encore plus craint et redouterque celle de son aïeux, s'offrant même le luxe d'élever une race de canidés apte à l'aider à exécuter les ordres de son Roi, une race de chien de chasse bien utile lorsqu'un serf tentait de fuir alors qu'il ne pouvait payer sa dîme.

Comme tout noble, on ne l'épargna pas à se montrer également fidèle aux croyances de la Royauté même si cette dernière ne fait nullement l'unanimité aux quatre coins de Sandragon. Vous l'aurez compris, vu sa situation a la Cours, William n'est pas pieux envers le Dieu Unique, lui préférant celles des forces de la nature. Plus les années passe et plus William nourrit quelques desseins d'envergure comme obtenir une haute fonction de bailli ou sénéchal mais la route était encore longue,  surtout en ces temps de troubles où la guerre menaçait.

Veuf à ses 25 printemps, sa défunte épouse lui offrit une fille qui a présent arrive l'Aube de ses 5 ans. Il ne la voit que rarement,  laissé au bon soin de la gouvernante de son fief dans les murs de son fort bucolique donjon surplombant son lopin de terre qui se situe à mi chemin entre le littoral et Fierfort, un terrain boisé où il ne manque pas d'inviter la noblesse et la bourgeoisie pour quelques parties de chasse, un passe dont il s'adonne volontiers lors de ses quelques temps libre. S'il multiplie les rencontres d'un soir, il n'a pour l'heure pas trouver celle qui remplacera la mère de Judith.

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